A Wimbledon, une joueuse de tennis américaine a testé en avant-première les lunettes intelligentes Google Glass. Elle a pu filmer ses entraînements et les coulisses du tournoi, pour ensuite les partager avec ses fans sur les réseaux sociaux.
Les Google glass envahissent Wimbledon. Alors que la presse spécialisée s’impatiente de la sortie de ces lunettes connectées, une joueuse de tennis américaine, Bethanie Mattek-Sands, a eu le privilège de tester en avant-première ce produit.
Bien évidemment, à travers ce généreux prêt, Google entend promouvoir ses lunettes intelligentes. La joueuse a déjà partagé ses vidéos d’entraînement ainsi que quelques images des coulisses de Wimbledon avec ses fans, sur les réseaux sociaux. Pour elle, c’est simple, les Google glass ne présentent que des avantages : « Le potentiel des Google Glasses dans le monde du sport est énorme ! Elles peuvent connecter les athlètes, coaches et fans d’une manière totalement nouvelle. »
Google glass : des lunettes « non intrusives »
Classée 58e joueuse mondiale au classement WTA, la sportive espèrait améliorer ses performances grâce aux vidéos prises pendant les entraînements. En effet, grâce à la vue subjective qu’offrent ces enregistrements, B. Mattek-Sands a pu analyser certains de ses gestes et les corriger. Ce qui ne l’a pas empêché de perdre dès le premier tour, face à Angelique Kerber…
Et si la joueuse a pu filmer ses entraînements, elle n’a en revanche pas pu porter ses Google glass lors de son match, les règles vestimentaires de Wimbledon étant très strictes (les joueurs doivent, notamment, n’être vêtus que de blanc sur les courts). Mais une chose est sûre : l’objectif du géant américain, qui souhaitait prouver que ses lunettes étaient confortables et « non intrusives », a été atteint.